La moisson autrefois
Le blé semé dans les champs était fauché avec une faucheuse tirée par des bêtes (vaches ou chevaux).
ou bien à la faux.
Ensuite à l'aide d'une faucille, on ramassait le blé sous forme de gerbes qu'on liait.
Les gerbes étaient rassemblées et on faisait une meule. Aucun épi de blé ne devait
rester dans les champs. Le dépiquage était comme un véritable cérémonial : il fallait
balayer et nettoyer la cour et y étendre une sorte de mortier fait à partir de bouses
de vaches et d'eau, le tout assez liquide pour pouvoir l'étendre avec un balai. Cela
se faisait l'avant-
Au mois d'août, on dépiquait le blé à l'aide d'une batteuse qui allait de ferme en ferme et on louait tous les gens du village. Les enfants participaient en déliant les gerbes dont les liens étaient tous faits avec de la paille. Les uns faisaient passer les gerbes dans la batteuse, 2 ou 3 secouaient la paille, 4 ou 5 ramassaient la paille avec la « saoumette » et faisaient une meule (appelée aussi paillet).
Puis d'autres encore étaient à la bouche de la batteuse et récoltaient le blé dans un sac. Les sacs étaient montés au grenier. Ce blé était ensuite porté dans les moulins et la farine servait à la fabrication du pain. Il pouvait aussi servir à alimenter les animaux.
Une magnifique batteuse d'autrefois est visible dans le village de Vielle-